Secrets de Pays. N° 9, 1er semestre 2017

« Qu’est devenue la Madelon ? » chantait Charles Trenet en 1960. Aujourd’hui, cent ans après la Grande Guerre, la Madelon et les Poilus de 14-18 ont tous disparu, jusqu’au dernier témoin.

Disparus, certes, mais pas dans notre mémoire où leur souvenir suscite tant d’émotions. Ne s’agissait-il pas de nos grands-pères ou arrière-grands-pères ? Cruels destins que les leurs, qui furent envoyés dans des batailles, les plus terribles jamais connues.

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Le Périgord a été épargné par les combats pendant la première guerre mondiale mais fut grand pourvoyeur de combattants.

En suivant l’actualité locale et plus particulièrement le parcours d’une centaine d’hommes de Saint-Aubin -de-Lanquais l’auteur éclaire le destin de nos ancêtres et la diversité des situations terribles auxquelles ils ont été confrontés.

À Bergerac, Saint-Aubin-de-Lanquais ou Beaumont, les mauvaises nouvelles se succèdent, annonçant blessures, disparitions ou décès. L’arrière souffre moralement mais aussi économiquement malgré les aides et « secours » attribués par les communes et le département. La guerre ne fut pas aussi courte et facile qu’espérée en ses commencements par des hommes avides de venger 1870. Après quatre longues années d’efforts inhumains, la chance tourne enfin et la victoire est célébrée dans tout le pays de façon éclatante. On glorifie le sacrifice de nos héros et dans chaque commune on dresse un monument pour que perdure le souvenir des soldats morts pour la France.

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Ce livre retrace les efforts considérables fournis par le département de la Dordogne, de la Révolution jusqu’à la fin du XIXe, pour doter le département, comme partout ailleurs en France, d’un réseau de chemins et de routes convenables, pour favoriser la circulation des biens et des personnes.

La création du Chemin de Grande Communication de Bergerac (ChGC) à Cahors (par St-Nexans, St-Aubin-de-Lanquais, Faux et Monsac) est le prétexte, grâce aux archives communales et départementales, pour retrouver les usages et les contraintes des déplacements (octrois, péages, lois sur le roulage, dangers de la vitesse, passeports, etc) ainsi que les pratiques des agents voyers et des Ponts et Chaussées.

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À partir des cahiers de sa grand-tante Alice, l’auteur a voulu retrouver l’histoire de l’école de Saint-Avit-Sénieur et s’est intéressé à ce que l’on y enseignait. Les archives municipales nous révèlent comment la commune s’est dotée d’une école publique. Les cahiers, eux, nous apprennent, à travers la pédagogie et les exercices quotidiens, ce qui était inculqué à nos grand-mères.

Au fil des pages découvrez :

  • Les instituteurs.
  • La vieille école des garçons.
  • L’école des filles.
  • Les devoirs mensuels.
  • Les temps de l’école.
  • Les cahiers du jour.
  • L’année du Certificat
  • Les projets et délibérations de la municipalité pour édifier la nouvelle école.
  • Les étapes de la construction et les modifications pour accueillir les filles.

À travers la pédagogie et les exercices nous apprenons ce qui était enseigné et comment se déroulait l’année scolaire, avec, en point d’orgue, le Certificat d’Études. Les réponses d’Alice nous replongent dans la vie à cette époque, en Dordogne comme partout ailleurs dans la campagne.

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Les Ostensions Limousines sont célébrées tous les 7 ans depuis le 16e siècle. Il s’agit de cérémonies religieuses millénaires qui commémorent le miracle des Ardents de 994. Les Limousins vénèrent alors leurs saints fondateurs et exposent les reliques aux nombreux spectateurs venus participer à ces manifestations. L’événement a lieu à Limoges et dans 14 communes de la Haute-Vienne. C’est un moment fort de rassemblement des représentants du Clergé, des autorités civiles et militaires, et du peuple. Ces célébrations, uniques en France, revêtent un caractère identitaire important pour les limousins. Elles se situent entre le profane et le sacré » (Extrait du communiqué de presse publié par Opus87.fr). À l’annonce de ces prochaines cérémonies ancestrales et « somptueuses », je me suis souvenue d’une carte postale adressée à « Messieurs Promis, au 27e chasseurs, 1er escadron, 2e peloton, à Limoges », à savoir mon grand père Avit et son frère Antoine en service militaire. Pas de date lisible mais d’autres correspondances à cette adresse sont de 1912.

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Eliane Promis

Auteur

Diplômée de la Faculté de Lettres et Sciences Humaines de Bordeaux.Présidente honoraire des Amis des Musées de Niort.Membre de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir.Membre de la Société Historique et Archéologique du Périgord.