Paru dans le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire de Sarlat et du Périgord Noir. N° 160- 2020/1
Un coffre en bois, oublié dans une cave et, dedans, assez bien conservée, la correspondance d’un couple d’agriculteurs, petits propriétaires d’une ferme à La Potence de Faux, canton d’Issigeac. Ils se sont mariés en 1901 et ont acheté, en 1904, grâce à la dot et aux prêts de la famille, une modeste maison composée de rez de chaussée [cuisine et deux chambres] et grenier, grange, étables, dépendances et cour attenant.
Les confitures ? une affaire de fruits, de bassine, et de cuisson.
Dans les années 1950, ma grand-mère faisait des confitures « à l’ancienne », sans le savoir. La recette n’avait pas dû beaucoup changer depuis l’invention du sucre cristallisé, blanc ; le « sucre à confiture ». D’abord, se procurer les fruits. Quand je dis « se procurer », le verbe ne convient pas. Nous utilisions les fruits du jardin ou ceux que l’on nous offrait.
Presentation Stand
L’Association Culturelle en Pays Beaumontois a organisé une conférence, le 13 mai 2019, sur le thème : “Une correspondance entre époux pendant la guerre de 14-18”, que j’ai animée à partir de mon dernier livre “À la guerre, à la ferme; Jean et Angéline s’écrivent en 14-18”.